Dossier

Toxine botulique et lombalgie chronique

  • À l'heure actuelle, au vu de la littérature, il n'y a clairement pas de preuves suffisantes en faveur de l'utilisation de la toxine botulique dans le traitement des lombalgies chroniques.
  • Les effets antalgiques de la toxine semblent intéressants pour traiter cette population à court terme, mais la paralysie, même temporaire, est en contradiction avec les traitements proposés actuellement, comme les programmes multidisciplinaires avec réentraînement physique.
  • Considérant la prévalence de la lombalgie, des preuves d'efficacité indiscutables sont nécessaires avant de proposer ce traitement en soins courants.

L'incidence de la lombalgie est de 60 à 90 %, et l'inci­dence annuelle de 5 % ­(1-4). Les lombalgies sont le plus souvent transitoires. Elles ne persistent plus de 2 mois que chez 10 % des patients, et répondent habituellement favorablement à un traitement médical bien conduit : anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), myorelaxant, antalgiques, activité physique régulière et prise en charge rééducative. Sept pour cent des patients passent à la chronicité : une faible proportion à l'origine de la plus grande partie du coût entraîné par la prise en charge de cette pathologie (85 % du…

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Liens d'intérêt

G. Paris déclare avoir des liens d’intérêts avec Merz Pharma.

A. Dupeyron déclare avoir des liens d’intérêts avec Thuasne et Merz Pharma.

M.M. Lefèvre-Colau déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.