Dossier

ADN tumoral circulant et mutation ESR1 dans les cancers du sein hormonodépendants

  • Les mutations du gène ESR1sont fréquentes (30 à 40 % des cas) dans le cancer du sein métastatique à récepteurs hormonaux positifs (RH+) après exposition à un traitement antihormonal, en particulier un inhibiteur de l'aromatase (IA). La détection de mutations d'ESR1 constitue un facteur de mauvais pronostic, et elle est prédictive d'une moindre efficacité des IA, alors que la sensibilité au fulvestrant, à l'évérolimus ou aux inhibiteurs de CDK4/6 semble conservée. La détection de ces mutations dans le plasma est très spécifique et assez sensible par PCR digitale ou séquençage de nouvelle génération. L'utilité clinique de cette détection des mutations ESR1 est actuellement en cours d'investigation dans l'essai PADA-1.

Les cancers du sein exprimant les récepteurs hormonaux (RH+) représentent la majorité des cancers du sein (environ 70 %) et constituent de fait un enjeu majeur de santé publique. L'hormonothérapie, comme le tamoxifène et les anti-aromatases, constitue depuis des décennies la base thérapeutique de ces cancers du sein RH+ en situation adjuvante et métastatique (1). Le tamoxifène appartient à la classe des modulateurs sélectifs des récepteurs des estrogènes (SERM), alors que les antiaromatases (AI) ciblent la synthèse des estrogènes.Mécanismes de résistance dans les cancers du sein RH+Parmi…

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Liens d'intérêt

F.C. Bidard déclare avoir des liens d’intérêts avec Pfizer et AstraZeneca.

Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.