• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine

Espacement des biothérapies dans le psoriasis : résultats de l’étude CONDOR

D'après Atalay S et al., abstr. D3T01.1, actualisé

Il s’agit d’une étude néerlandaise randomisée ouverte de non infériorité concernant l’espacement des biothérapies (ici adalimumab, étanercept, et ustékinumab) comparé au traitement habituel chez les patients atteints de psoriasis ayant une activité faible de la maladie.

Les critères d’inclusion étaient un PASI ≤ 5 et un DLQI ≤ 5.

La non-infériorité était définie dans l’étude comme une différence de PASI inférieure à 0,5 ce qui est assez strict.

Le schéma d’espacement consistait en une première étape d’espacement de 67.5 % puis si l’activité de la maladie restait faible à M3, un nouvel espacement à 50 % de la dose initiale. 

Au total, 120 patients ont été inclus. La différence de PASI entre les deux groupes à un an était de 1.1. Ainsi, la stratégie d’espacement de dose était inférieure par rapport au maintien de la dose habituelle, avec un PASI en moyenne supérieur de 1.1 dans le groupe espacement par rapport au groupe dose habituelle. 

Cependant dans le groupe espacement le PASI et le DLQI restaient en moyenne inférieurs à 5.

Globalement, 9 % des patients dans le groupe espacement ont eu une poussée (définie par un PASI ≥ 5 ou DLQI ≥ 5) vs 5 % dans le groupe dose habituelle ce qui n’était pas statistiquement significatif.

Le critère de non infériorité était rude, et reste à savoir si une augmentation du score PASI de 1 point est significatif cliniquement. Par ailleurs, cette étude mérite d’être complétée par une étude médico-économique et par la recherche de la présence dans le sérum des patients d’anticorps anti-médicament qui pourrait être favorisée par la stratégie d’espacement.


Découvrez nos publications