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Stabilité de l’efficacité à long terme du sécukinumab

D'après Augustin M et al., poster P1849, actualisé

Le psoriasis est une maladie chronique qui a de forts impacts sur la qualité de vie des patients. Lors de traitement par des agents biologiques, la stabilité de leur efficacité dans le temps est essentielle. Il peut arriver que la réponse aux traitements fluctue au fil de la vie « thérapeutique » des patients psoriasiques modérés à sévères. Que représentent ces fluctuations et comment évoluent-elles réellement au final ?

Une étude prospective a comparé les données de patients issues de trois études afin de répondre à cette question :

  • l’étude FIXTURE : 300 mg de sécukinumab vs 50 mg étanercept (comparateur actif) vs placebo pendant 1 an ;
  • l’étude CLEAR : 300 mg sécukinumab vs ustékinumab (45/90 mg)  (comparateur actif) pendant 1 an ;
  • l’extension d’étude SCULPTURE : sécukinumab pendant 5 ans.

L’objectif de cette étude était de déterminer la stabilité de la réponse et les fluctuations d’efficacité chez les patients, ainsi que la durée des variations momentanées d’efficacité au fil de la prise en charge des patients psoriasiques modérés à sévères.

Des catégories de taux de réponse exclusifs ont été définis en utilisant le PASI relatif, le PASI absolu et le DLQI.  Ces évènements ont été définis pour caractérisés précisément les variations dans les catégories de réponse pour chaque patient en fonction du temps (tableau 1).

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La perte d’efficacité a également été définie dans chaque sous-catégorie de fluctuations d’efficacité (figure 1)

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Les résultats issus des études CLEAR et FIXTURE ont permis d’évaluer si une fluctuation de réponse pouvait s’améliorer avec le temps. Comme le montre la figure 2a, à 52 semaines, la majorité des patients ont une efficacité avec le sécukinumab stable dans le temps sans réduction ou avec une diminution très relative de la réponse PASI A et DLQI. Plus précisément, pour le PASI A (figure 2), nous avons les résultats suivants : sécukinumab 22,3 % des patients fluctuent vs 40,1 % pour l’ustékinumab et 57,4 % pour l’étanercept. Et pour le DLQI, 28 % pour le sécukinumab vs 34,8 % pour l’ustékinumab et 45,1 % pour l’étanercept (figure 2)

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Les résultats à 5 ans issus de l’étude SCULPTURE montrent une bonne efficacité de maintien à 5 ans. En effet, comme le montraient les études CLEAR et FIXTURE, seulement 8,9 % des patients sous sécukinumab échappent au traitement à 5 ans vs 25,6 pour l’ustékinumab et 41,7 % pour l’étanercept à 1 an  (figure 3).

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Le phénomène des fluctuations d’efficacité des biothérapies est un phénomène reconnu quelque soit la biothérapie utilisée. 

Ces 3 études ont permis de confirmer que l’efficacité du sécukinumab se maintenait toujours à 5 ans chez les 93 % des patients déjà répondeurs à 1 an (SCULPTURE). 


La question majeure que nous devons garder en tête est : que faire lors d’une fluctuation d’efficacité ? La tentation serait de switcher précocement pour une autre biothérapie mais il faudrait plutôt maintenir le traitement sans adapter les doses afin d’évaluer l’évolution de l’efficacité du traitement chez ces quelques patients. Au final, à 5 ans, moins de 9 % des patients ne répondent plus. 


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