Dossier

Actualités sur l'immunothérapie dans les cancers ORL

  • CHECKMATE 141 a montré une augmentation significative de la SG sous nivolumab chez les patients ORL ayant progressé sous sels de platine.
  • KEYNOTE-040, évaluant le pembrolizumab dans la même population de patients, n'a pas retrouvé d'augmentation significative de la SG (résultats à pondérer car traitement ultérieur par immunothérapie possible). À noter des résultats encourageants dans le sous-groupe des patients ayant une tumeur exprimant fortement PD-L1 (≥ 50 %).
    Le nivolumab (à la dose fixe de 240 mg) est remboursé depuis début juin 2018 en France ; le pembrolizumab a eu l'AMM européenne mais est toujours en attente de remboursement.
  • La gestion de la toxicité des molécules d'immunothérapie est bien particulière (effets indésirables ­auto‑immuns +++) et nécessite idéalement d'avoir un réseau de spécialistes d'organe.
  • Essais en cours évaluant de nouvelles molécules d'immunothérapie : anticorps anti-KIR, inhibiteurs d'IDO, anticorps anti-CSF-1R...

Quatrième cause de cancer en France, les cancers de la tête et du cou touchent 14 000 nouveaux patients chaque année. La moitié des malades traités dans un but curatif présentera une récidive, que ce soit au niveau locorégional ou à distance. Différentes molécules sont disponibles, comme le 5-FU, les sels de platine ou le cétuximab, mais le pronostic reste très sombre dans les cas de non-accessibilité à une chirurgie de rattrapage : la médiane de survie globale n'excède alors pas 10,2 mois (étude EXTREME [1]). Des traitements de deuxième ligne peuvent ensuite être proposés, comme le…

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Liens d'intérêt

M. Alt déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.