Editorial

Vaccination contre le papillomavirus : le drame français…


(pdf / 0,94 Mo)

Alors que le vaccin contre le papillomavirus (HPV), qu'il soit bivalent ou quadrivalent, est commercialisé depuis 10 ans dans notre pays, alors qu'il est remboursé et qu'il existe de multiples recommandations françaises et internationales émanant d'organismes de santé et de sociétés savantes (INCa, ANSM, Académie de médecine, Fédération SOS hépatites, AFPA, SFG, CNGOF), avec une efficacité prouvée sur les condylomes et les dysplasies, la France est le pays d'Europe qui présente la plus mauvaise couverture vaccinale, avec seulement 14 % des jeunes filles vaccinées en 2015.

Tous les organismes de surveillance impliqués, que ce soit en Europe, en Australie ou en Amérique du Nord, ont démontré qu'il n'y avait pas d'augmentation du nombre de maladies auto-immunes par rapport à la population générale. Par ailleurs, et cette donnée est plus récente, on sait que le HPV touche d'autres organes que le col utérin, avec une atteinte possible de la vulve, du vagin, de l'anus, mais aussi de la sphère ORL.


Alors que le vaccin contre le papillomavirus (HPV), qu'il soit bivalent ou quadrivalent, est commercialisé depuis 10 ans dans notre pays, alors qu'il est remboursé et qu'il existe de multiples recommandations françaises et internationales émanant d'organismes de santé et de sociétés savantes (INCa, ANSM, Académie de médecine, Fédération SOS hépatites, AFPA, SFG, CNGOF), avec une efficacité prouvée sur les condylomes et les dysplasies, la France est le pays d'Europe qui présente la plus mauvaise couverture vaccinale, avec seulement 14 % des jeunes filles vaccinées en 2015.

Tous les organismes de surveillance impliqués, que ce soit en Europe, en Australie ou en Amérique du Nord, ont démontré qu'il n'y avait pas d'augmentation du nombre de maladies auto-immunes par rapport à la population générale. Par ailleurs, et cette donnée est plus récente, on sait que le HPV touche d'autres organes que le col utérin, avec une atteinte possible de la vulve, du vagin, de l'anus, mais aussi de la sphère ORL.


Liens d'intérêt

P. Descamps déclare avoir des liens d’intérêts avec GSK et Sanofi Pasteur MSD (expert consultant).