Editorial

Diabète, inhibiteurs de la DPP-4 et risque d’insuffisance cardiaque : quelles conclusions après TECOS ?

Les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4), introduits dans le traitement du diabète il y a environ 10 ans, agissent sur la voie des incrétines et améliorent l’équilibre glycémique chez les patients atteints de diabète de type 2, principalement en diminuant les niveaux de glucagon et en augmentant la sécrétion endogène d’insuline (1).


En 2008, la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis et l’European Medicines Agency (EMA) ont simultanément publié des règles concernant la mise sur le marché des nouveaux médicaments antidiabétiques et leur sécurité cardiovasculaire (2, 3). Ces recommandations résultaient des débats qui avaient entouré le risque cardiovasculaire de la rosiglitazone. C’est dans ce cadre qu’ont été entreprises de grandes études de sécurité d’emploi, ciblées sur des critères de jugement cardiovasculaires avec les inhibiteurs de la DPP-4.[...]

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