Mise au point

Explorations des artères de la rétine dans les maladies cardiovasculaires

  • Les progrès très récents réalisés en imagerie permettent désormais de mesurer in vivo de façon non invasive, fiable, répétée et reproductible d'infimes variations et anomalies dans un territoire auparavant totalement non exploré : les artères de moins de 100 μm.
  • Ces appareils de très haute résolution fournissent des images qui valident ou invalident les théories sur la microcirculation.
  • L'atteinte des artérioles rétiniennes est reliée au risque cardiovasculaire et cérébrovasculaire.
  • La rétine est une fenêtre ouverte sur la microcirculation corporelle.

La microcirculation, c'est-à-dire les artères de moins de 300 μm de diamètre, représente la plus grande partie du système circulatoire, et pourtant, son rôle dans les maladies cardiovasculaires est moins bien connu que celui des grosses artères. Cela est en partie dû au fait que les méthodes auxquelles on a recours pour l'explorer sont complexes, invasives et hautement spécialisées, ce qui limite grandement leur utilisation. En effet, la méthode de référence est la biopsie de tissu sous-cutané glutéal où sont disséquées des artérioles qui sont ensuite montées sur un myographe.

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

D. Rosenbaum déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

Les autres auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.