Mise au point

Maladie coronaire stable : enjeux des traitements antithrombotiques en présence d'une fibrillation atriale

  • Le traitement anticoagulant oral (ACO) doit être prescrit à tous les patients dans cette situation clinique (sauf surrisque hémorragique majeur).
  • L'impact de l'adjonction de l'aspirine (ou autre antiagrégant plaquettaire) à un ACO chez ces patients est incertain sur les événements ischémiques, mais il ne semble pas exister de bénéfice si l'on considère les données actuelles de la littérature.
  • L'association ACO et aspirine augmente le risque hémorragique de façon significative.
  • Un ACO en monothérapie semble donc être le traitement par défaut chez ces patients particuliers.
  • En cas de haut risque ischémique, si une association ACO et aspirine est souhaitée, un anticoagulant oral direct (AOD) doit être privilégié aux antivitamines K (AVK) en raison de son meilleur rapport bénéfice/risque.

Selon les recommandations internationales, un traitement anticoagulant oral (ACO) est nécessaire chez les patients souffrant de fibrillation atriale (FA) dont le score de CHA2DS2-VASc est supérieur à 1 (1). De même, une antiagrégation plaquettaire (AAP), le plus souvent par de l'aspirine en monothérapie, est requise au long cours pour les patients présentant une coronaropathie stable, afin de réduire les risques de récidives d'événements ischémiques. La stratégie thérapeutique optimale chez les patients coronariens stables, chez lesquels une anti­coagulation efficace est indiquée, reste néanmoins…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

G. Schurtz déclare avoir des liens d’intérêts avec Astra-Zeneca et BMS.

G. Lemesle déclare avoir des liens d’intérêts avec Astra-Zeneca, Bayer, Biopharma, BMS, Boehringer Ingelheim, Daiichi-Sankyo, Eli-Lilly, MSD/Schering-Plough, Pfizer, Sanofi, Servier, The Medicine company.