Dossier

Prédispositions génétiques aux cancers du sein et de l'ovaire : le point en 2017

  • Les indications de consultation de génétique reposent sur les antécédents familiaux, personnels, les caractéristiques tumorales ou encore sur l'identification chez un apparenté d'un variant délétère dans un gène de prédisposition.
  • Le séquençage à très haut débit permet l'analyse conjointe dans le cadre de recherche de nouveaux gènes (analyse en panel de gènes). Des études d'épidémiologie génétique visant à préciser les risques tumoraux et mettant à contribution les familles sont indispensables avant leur introduction dans la pratique diagnostique.
  • L'inactivation tumorale ovarienne des gènes BRCA1 ou BRCA2, qu'elle soit constitutionnelle ou somatique, conduit chez les patientes en rechute et dont la tumeur est sensible aux sels de platine à la prescription d'inhibiteurs de PARP. Cet enjeu thérapeutique amène à recommander dès le diagnostic à toute femme atteinte d'un cancer de l'ovaire de haut grade une consultation de génétique.

Cinq à 10 % des cancers du sein et 10 à 20 % des cancers de l'ovaire se développent dans un contexte de prédisposition obéissant à un modèle mendélien (ou monogénique) autosomique dominant. Les gènes BRCA1, BRCA2, PALB2, d'une part, et MMR (syndrome de Lynch comprenant le risque de cancer de l'ovaire), d'autre part, sont entrés dans la pratique médicale ; d'autres gènes sont encore en cours d'exploration. L'identification d'un variant génétique délétère chez un cas index (personne pour laquelle l'analyse in extenso des gènes associés à une prédisposition donnée est réalisée) autorise la réalisation…

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Liens d'intérêt

Dominique Stoppa-Lyonnet déclare avoir des liens d’intérêts avec Astra Zeneca.

Les autres auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.