Éditorial

La préservation de la fertilité, en dehors de la cancérologie : le nouvel enjeu thérapeutique


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Les termes de bouleversement, voire de révolution technologique, ont été utilisés à de nombreuses reprises ces dernières années pour qualifier les progrès touchant à la fertilité humaine.

Ainsi, il y a près de 40 ans, la possibilité de parvenir à une fécondation ovocytaire humaine hors du corps de la femme (première fécondation in vitro en 1978). Puis la possibilité de “suspendre” le temps par la congélation embryonnaire, permettant d'obtenir une grossesse plusieurs mois ou années après la fécondation ovocytaire (première naissance faisant suite à une congélation embryonnaire humaine en 1984). Il en est de même pour les impressionnants progrès de la génétique, grâce auxquels nous pouvons, aujourd'hui, connaître le statut chromosomique et génétique de l'embryon à transférer in utero (première utilisation du diagnostic pré-implantatoire chez l'homme en 1990).

Ces progrès ont de très importantes implications humaines, médicales, éthiques et sociétales.