Dossier

Préservation de la fertilité et insuffisance ovarienne prématurée

  • L'insuffisance ovarienne prématurée (IOP) se caractérise par une aménorrhée primaire ou secondaire depuis plus de 4 mois chez une femme de moins de 40 ans, dont les taux de gonadotrophines sont élevés sur 2 dosages réalisés à au moins 1 mois d'intervalle. La valeur seuil du taux de FSH est de > 25 mUI/l.
  • Pour les adolescentes présentant un syndrôme de Turner, il serait recommandé de préserver des ovocytes aussi tôt que possible après la ménarche.
  • Récemment, une équipe japonaise, prenant en compte les différents régulateurs de la croissance folliculaire, a obtenu la naissance d'enfants vivants bien portants chez des patientes atteintes d'IOP. Ils associent dans leur travail une levée des voies de répression de la croissance folliculaire (voie Hippo) à une activation des follicules primordiaux (voie AKT).

Il y a un an, La Lettre du Gynécologue  vous présentait un dossier sur l'insuffisance ovarienne prématurée (IOP). À cette occasion, nous évoquions les nouvelles possibilités de prise en charge de cette pathologie par les techniques de préservation de la fertilité. Qu'en est-il exactement aujourd'hui, quelles techniques pourraient être utilisées dans un futur proche et comment devons nous modifier notre conduite pratique vis-à-vis de ces patientes ?

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