Dossier

Adénocarcinome du pancréas : quels traitements proposer en 2017 et quelles sont les thérapeutiques d'avenir ?

  • Il est capital de raccourcir le délai entre la première consultation et le primotraitement incluant : dia–gnostic histologique, évaluation de la douleur, de l'état nutritionnel et de l'état psychologique du patient.
  • Les soins de supports seront toujours à considérer.
  • Les cancers résécables (15 %) et réséqués reçoivent une chimiothérapie adjuvante à base de gemcitabine ou de 5-FU et acide folinique.
  • Les cancers non résécables et non métastatiques (30 à 35 %) sont subdivisés en “borderline” et “localement avancés vrais” : les borderline peuvent bénéficier d'un traitement néoadjuvant en cours de validation par FOLFIRINOX, les localements avancés relèvent d'une chimiothérapie en fonction de l'âge et du score OMS.
  • Les cancers métastatiques (50 à 55 %) sont traités par soins de support et/ou chimiothérapie par FOLFIRINOX (< 75 ans, OMS ≤ 1) ou par gemcitabine (≥ 75 ans, OMS ≥ 2).

Le cancer du pancréas représente actuellement la cinquième cause de décès par cancer dans les pays occidentaux mais devrait très probablement passer au deuxième rang d'ici 2030, derrière le cancer du poumon (1). Son incidence est en augmentation avec actuellement de 8 à 10 pour 100 000 habitants en France (soit 13 à 16 000 nouveaux cas par an). Il s'agit dans plus de 90 % des cas d'un adénocarcinome. Son mauvais pronostic (survie à 5 ans inférieure à 5 %) est dû en partie à l'absence de facteurs de risque très spécifiques interdisant une prévention efficace,…

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Liens d'intérêt

L. Buscail et B. Bournet déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.