Dossier

Les causes rares de malabsorption

  • Les entéropathies tropicales représentent un groupe hétérogène au sein duquel on distingue la sprue tropicale et l'entéropathie environnementale. Leur étiologie semble liée à une pullulation microbienne du grêle et à une dysbiose au profit de bactéries pro-inflammatoires.
  • Une entéropathie médicamenteuse entraînant un syndrome de malabsorption a été décrite avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l'olmésartan, le mycophénolate mofétil et les inhibiteurs de checkpoint.
  • Après élimination d'une maladie cœliaque, la présence d'une entéropathie atrophiante doit faire évoquer une sprue réfractaire et un déficit immunitaire commun variable.
  • La colonisation bactérienne chronique de l'intestin grêle est diagnostiquée par un test respiratoire à l'hydrogène (H2) après l'ingestion de 50 g de glucose.

Le terme de malabsorption est souvent employé de façon inadéquate, mélangeant les mécanismes et les causes qui aboutissent à un bilan négatif en termes de micro- et/ou macronutriments. Il convient donc de distinguer la maldigestion ou malabsoption préentérocytaire, la malabsorption entérocytaire, et la malabsorption postentérocytaire d'origine veineuse et/ou lymphatique et parfois liée à une perte de substance muqueuse. Une stéatorrhée est classiquement rapportée, mais la diarrhée associée à la malabsorption peut être peu profuse et fluctuante en intensité au cours du temps. La malabsorption s'associe…

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Liens d'intérêt

A. Amiot déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbvie, Hospira, Takeda, Gilead et Biocodex (consulting) ; Abbvie, Grifols, Janssen, Biocodex, Ferring, Takeda et MSD (défraiements pour des conférences ou des frais de transport) ; Gilead, Takeda et Abbvie (advisory board).

J. Tannoury déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.