Dossier

De CESAME à I-CARE

  • Seules les vastes cohortes prospectives de patients vivant avec une MICI dont le phénotype est détaillé (durée, localisation) permettent d'établir les valeurs pertinentes des risques de complications des MICI, c'est-à-dire stratifiées par niveau de risque.
  • CESAME a permis d'inventorier de manière indiscutable et stratifiée les risques de cancers attribuables aux thiopurines et aux MICI. Premier exemple de cohorte de balance bénéfice-risque personnalisée des immunosuppresseurs, CESAME démontre que l'effet chimio-préventif des thiopurines sur le risque de cancer colorectal était restreint aux malades à haut risque de ce cancer lié à l'inflammation.
  • Grâce à l'enregistrement prospectif des traitements et de l'activité des MICI, des infections, des cancers et des hospitalisations, la cohorte européenne I-CARE est une aventure scientifique extraordinaire, à laquelle tous les gastroentérologues impliqués dans les MICI doivent participer. Rejoignez-nous tant qu'il est encore temps !

Seuls les traitements anti-inflammatoires, immunosuppresseurs ou biologiques au long cours peuvent infléchir durablement mais de façon suspensive l'activité clinique et la progression lésionnelle des MICI. À partir des années 1960, les essais contrôlés avec tirage au sort, initiés par les cliniciens puis par les industriels, ont permis de connaître l'efficacité à moyen terme (6 à 18 mois) des dérivés 5-aminosalicylés, du budésonide, des thiopurines, du méthotrexate, de la ciclosporine, puis des anti-TNF. Créé en 1983 par Robert Modigliani, le GETAID (Groupe d'étude thérapeutique des…

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Liens d'intérêt

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Allergan, Ferring, MSD, Janssen, Hospira et Pfizer.