Dossier

Immunothérapie et cancer colorectal métastatique

Les cellules tumorales ont de nombreuses interactions avec leur environnement et le tissu de soutien. Leur lien avec le système immunitaire est étroit. La tumeur est en effet capable de bloquer la réaction immune “antitumorale” locorégionale en inhibant l'activité lymphocytaire via un système de régulation appelé checkpoint. L'enjeu de l'immunothérapie est de rendre aux lymphocytes leur capacité initiale à combattre les cellules néoplasiques grâce à des molécules inhibitrices de ces “checkpoints inhibiteurs” (Anticorps [Ac] anti-CTLA4, Ac anti-PD-L1, Ac anti-PD-1 principalement). Les phénomènes biologiques en jeu sont complexes et les cibles thérapeutiques nombreuses. Les résultats cliniques en cancérologie colorectale, même si ces traitements ne semblent efficaces que dans le sous-groupe des tumeurs MSI, sont très encourageants, à l'instar de ce qui est observé dans d'autres tumeurs solides, et notamment dans le mélanome métastatique.


Le cancer colorectal (CCR) est le troisième cancer le plus fréquent chez l'homme et le deuxième le plus courant chez la femme. Au moment du diagnostic ou au cours de son évolution, environ 50 % des patients ont ou auront une maladie métastatique, avec une survie à 5 ans estimée à moins de 10 %.

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Liens d'intérêt

S. Paul déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

J.M. Phelip déclare avoir des liens d’intérêts avec Merck, Roche, Amgen, Lilly, Sanofi.

N. Williet n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.