Dossier

Nouvelles cibles thérapeutiques et futurs traitements dans les MICI : où en sommes-nous ?

  • Les futurs traitements des MICI ciblent sélectivement des voies de signalisation intracellulaires, qui contrôlent la production d'un large panel de cytokines (anti-JAK), le recrutement cellulaire vers l'intestin (étrolizumab, modulateurs des récepteurs des sphingosines-1-phosphate [S1P]) ou certaines cytokines spécifiques comme l'IL-23 (anti-p19).
  • Les nouvelles petites molécules en cours de développement ont l'avantage d'avoir une voie d'administration orale, une demi-vie courte, de ne pas être immunogènes, mais l'inconvénient de présenter de potentielles interactions médicamenteuses.
  • Leur arrivée imminente (notamment les anti-JAK) s'accompagne d'un profil de tolérance différent de celui des traitements actuels (risques de zona) et va modifier nos habitudes de surveillance (bilan lipidique par exemple).
  • Leur administration orale doit nous inciter à évaluer systématiquement l'observance du traitement.

Les progrès dans la compréhension de la pathogénie des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) obtenus au cours de la dernière décennie ont donné lieu à l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques, permettant ainsi d'envisager à court terme un renforcement de notre arsenal thérapeutique. Les biothérapies actuellement disponibles, au premier rang desquelles figurent les anti-tumor necrosis factor (anti-TNF), sont associées, dans près de 30 % des cas, à une non-­réponse primaire et, chez les patients répondeurs, à une perte de réponse progressive significative avec le temps,…

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Liens d'intérêt

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, MSD, Takeda, Norgine, Tillots, Ferring, Novartis, Lilly, Boerhinger Ingelheim, H.A.C. Pharma, Pfizer, Vifor Pharma, Janssen-Cilag.