Dossier

Quand arrêter un immunosuppresseur ou une biothérapie au cours des MICI ?

  • La désescalade thérapeutique se discute chez des patients atteints de MICI en rémission prolongée et/ou dans certaines situations : grossesse, sujet âgé, cancer.
  • Les risques de rechute de la MICI, ses conséquences et l'efficacité d'un retraitement guident les décisions ; ils sont comparés aux effets indésirables potentiels d'un traitement prolongé.
  • La rémission profonde (clinique, biologique et endoscopique) diminue le risque de récidive.
  • Les patients ayant un antécédent de perte de réponse nécessitant l'optimisation du traitement par anti-TNF, ou une maladie réfractaire (extensive/compliquée) ont un risque élevé de récidive après désescalade thérapeutique.
  • Une durée minimale de 1 an de combothérapie semble raisonnable avant d'envisager l'arrêt de l'immuno­suppresseur.

La question de la désescalade thérapeutique ou de l'arrêt de traitement peut se poser chez des patients atteints de maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) en rémission prolongée de leur maladie. La demande émane le plus souvent d'un patient en rémission clinique qui craint la survenue d'effets indésirables infectieux ou néoplasiques liés à ses traitements. Le coût des traitements, notamment celui des biothérapies, intervient également dans les décisions de désescalade thérapeutique. Certaines situations particulières comme la grossesse, le sujet âgé et l'antécédent de cancer sont…

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Liens d'intérêt

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec Janssen, AbbVie, Takeda, Vifor Pharma, Biogen, Amgen, Pfizer, Sandoz, Arkopharma.