Dossier

Quelle résection chirurgicale pour quel patient ?

  • La résection chirurgicale du carcinome hépatocellulaire (CHC) s'appuie sur les critères de Barcelone.
  • Toute proposition de résection doit être discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) spécialisée (centre expert).
  • La majorité des patients candidats présentent une hépatopathie chronique qui doit être compensée (Child-Pugh A), sans hypertension portale (gradient de pression porto-cave ≤ 10 mmHg).
  • Avant toute résection majeure, la réserve fonctionnelle du futur foie restant doit être mesurée par volumétrie TDM et supérieure à 40 % en cas de cirrhose (> 20 % en l'absence de cirrhose).
  • L'embolisation portale préopératoire, couplée ou non à la chimioembolisation intra-artérielle, améliore les résultats en cas de résection majeure et sert de “test d'effort” hépatique.
  • La laparoscopie dispose d'une meilleure tolérance postopératoire et n'altère pas la qualité du résultat oncologique.

Le traitement chirurgical du carcinome hépatocellulaire (CHC) comporte de nombreuses modalités allant de la résection hépatique partielle à la transplantation hépatique (TH). Bien que le meilleur traitement théorique reste la TH, puisqu'elle permet de traiter à la fois le CHC et l'hépatopathie sous-jacente, celle-ci s'accompagne d'une morbidité propre et reste limitée par la pénurie de greffons. La résection hépatique garde ainsi une place importante dans la prise en charge du CHC, soit en traitement d'attente avant TH soit en traitement à visée curative. Une sélection rigoureuse des patients…

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