Mise au point

Traitements antiépileptiques en prévention primaire ou secondaire en neurologie et neurochirurgie

  • La prévalence de l'épilepsie secondaire à une affection neurologique est élevée chez l'adulte (de 5 % dans les AVC à 90 % dans certaines tumeurs cérébrales).
  • On distingue les crises précoces (< 7 jours de l'affection aiguë) des crises tardives (> 7 jours).
  • Il n'y a pas de corrélation entre la survenue de crises précoces et le pronostic fonctionnel neurologique post-AVC et post-tumeurs cérébrales.
  • Il n'existe aucun argument scientifique, quel que soit le processus lésionnel cérébral, pour proposer un antiépileptique en prévention primaire.
  • Il manque des études randomisées portant sur de larges effectifs et étudiant les antiépileptiques de nouvelle génération pour établir des recommandations dans la prévention secondaire.

L'épilepsie est une affection fréquente dans la population générale, et l'existence d'une lésion intraparenchymateuse pose régulièrement la question d'un traitement antiépileptique en prévention primaire. L'évaluation du risque de crises aux phases aiguë et tardive d'une lésion cérébrale ainsi que l'influence des antiépileptiques sur la survenue de crises ultérieures − et donc d'une épilepsie − sont à connaître afin d'utiliser au mieux ces traitements à visée préventive.

L’accès à la totalité de l’article est protégé