Thérapeutique

Les médicaments de l’hypertrophie bénigne de la prostate - Les inhibiteurs de la 5a-réductase et la phytothérapie (2e partie)

Parmi les approches hormonales du traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), seul le finastéride a fait la preuve de son efficacité, de l’amélioration de la qualité de vie et de sa sécurité d’emploi par des essais cliniques contrôlés sur une période d’au moins un an. D’autres susbtances issues de la phytothérapie (serenoa repens, pygeum africanum) sont également couramment utilisées en médecine de ville. Le finastéride est une alternative intéressante aux antagonistes α1-adrénergiques lorsque la prostate est de gros volume (> 40 g) ; ses inconvénients sont un long délai d’action, une diminution du taux de PSA et une moins bonne tolérance en termes d’effets sur la sexualité. La possibilité d’une diminution des épisodes de rétention urinaire aiguë chez les patients traités par finastéride est un point nouveau et intéressant. Il n’y a pas lieu, à ce jour, d’associer le finastéride à un antagoniste α1-adrénergique.


L'alternative médicale à l’utilisation des antagonistes α1-adrénergiques dans l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) vise à réduire le volume de la prostate au moyen de molécules capables d’exercer une influence délétère sur la croissance du tissu prostatique (1).[...]

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