Dossier

Les risques de l'assistance médicale à la procréation

  • Si le risque vasculaire constitue le principal effet délétère des protocoles d'assistance médicale à la procréation (AMP), certains protocoles d'AMP permettent de minimiser ce risque.
  • Les protocoles d'AMP doivent être adaptés au niveau de risque vasculaire des femmes.
  • Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne constitue le principal facteur de risque de thrombose en cas d'AMP.
  • Les données récentes concernant les risques carcinologiques à long terme des protocoles d'AMP sont rassurantes, notamment en termes de risque de cancer du sein.

L'infertilité touche plus de 10 % des couples dans le monde. L'assistance médicale à la procréation (AMP) représente près de 3 % des naissances en France. Elle fait appel à plusieurs techniques d'assistance différentes, dont la fécondation in vitro (FIV) classique et la FIV avec injection intracytoplasmique du spermatozoïde (ICSI). Environ 140 000 tentatives d'AMP, dont 84 000 cycles de FIV/ICSI sont réalisées en France chaque année. Il existe différents protocoles hormonaux de stimulation ovarienne permettant l'obtention d'ovocytes matures…

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