Editorial

L'arrêt de la corticothérapie : pourquoi tant d'hétérogénéité ?


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Quelle que soit la modalité d'utilisation de la corticothérapie par voie générale, elle pose la question de son arrêt, d'une part à cause du risque de récidive des symptômes du fait d'un possible phénomène de rebond, d'autre part parce qu'elle expose à un risque théorique d'insuffisance surrénale aiguë. De nombreuses stratégies ont été proposées pour prévenir ces phénomènes. Afin d'empêcher le rebond, il est logique de diminuer lentement la corticothérapie, si bien que cette attitude est systématique dans les rhumatismes inflammatoires. Ce qui occasionne des difficultés, c'est donc uniquement la possible insuffisance surrénale au moment du sevrage.

Le sevrage des corticoïdes utilisés au long cours est nécessaire ou envisagé par le rhumatologue dans 3 situations :

 le sevrage d'urgence, en cas d'intervention chirurgicale, d'infection ou de coma ;

 l'apparition d'une complication liée aux corticoïdes alors que l'indication n'est pas formelle ou lorsqu'il y a des alternatives ;

 lorsque la maladie traitée par glucocorticoïdes est contrôlée, pour prévenir de futurs effets indésirables, puisque la toxicité de la corticothérapie à faible dose est essentiellement liée à la dose totale cumulée.

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