Environnement et santé

L'enfant a-t-il besoin des nanoparticules ?

Le marché des matériaux intégrant des nanoparticules (nanomatériaux) connaît une croissance exponentielle. Parmi les nanoparticules dont on parle le plus, l'argent, le dioxyde de titane et le carbone se partagent le podium, mais des nanomatériaux à base de zinc, de cérium ou d'or sont aussi utilisés. La répartition en pourcentage d'utilisation de nanoparticules place les revêtements (peintures, solvants) en tête, suivis des cosmétiques puis des produits phytopharmaceutiques.


L'homme est exposé de longue date, par voie aérienne, à des particules nanométriques non intentionnelles (érosions, éruptions volcaniques) ou anthropogéniques (carburants pétroliers, chauffage au bois ou charbon, incinérations…). Appelées également « particules ultrafines » (PUF), ces particules de diamètre inférieur à 0,1 mm sont à l'origine de la pollution atmosphérique. On retrouve aussi ces PUF dans l'environnement domestique, avec des impacts plus ou moins élevés (cuisson, grille-pain, chauffage d'appoint, cigarettes, encens, bougies, sprays…).

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