Dossier

Quoi de neuf dans l'amygdalectomie ?

Les suites opératoires d'amygdalectomie sont habituellement marquées par l'existence d'un risque hémorragique et d'une douleur parfois difficile à juguler. Depuis quelques années, l'amygdalectomie partielle est proposée comme alternative à l'amygdalectomie totale. Afin d'évaluer ces deux techniques, nous les avons comparées selon différents critères objectifs : le risque de saignement postopératoire et de reprise chirurgicale, la repousse amygdalienne et la réapparition du syndrome d'apnées du sommeil, les infections, etc.

Au vu de ces éléments, il semble que l'amygdalectomie partielle remplisse les critères de sécurité et de confort postopératoire pouvant la faire préférer à la technique conventionnelle. Cette dernière présente cependant une supériorité sur la repousse amygdalienne et le contrôle du syndrome d'apnées du sommeil.


L'amygdalectomie est l'intervention la plus fréquente chez les enfants, avec plus de 50000 opérations par an en France. Elle n'est cependant pas anodine du fait du risque hémorragique, évalué entre 1 et 4 % selon les équipes avec, en France, une mortalité de 1 cas par an. Aux Etats-Unis, dans une étude rétrospective sur 35000 cas, le risque de reprise opératoire pour hémorragie est estimé à 0,75 % et la mortalité liée au geste à 0,0055 %. Depuis quelques années, une nouvelle technique d'amygdalectomie est proposée : l'amygdalectomie partielle (AP). Cette technique consiste à pratiquer une exérèse…

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Liens d'intérêt

N. Teissier déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.