Dossier

Ciblage de la voie PI3K/AKT/ mTOR dans les cancers du sein HER2+

  • En préclinique, une mutation de PI3KCA ou la perte de PTEN prédit une résistance au trastuzumab.
  • In vitro et in vivo, un inhibiteur de la voie PI3K/AKT/mTOR réverse la résistance au trastuzumab.
  • En clinique, l’activation de la voie PI3K/AKT/mTOR, définie par une mutation de PI3KCA ou la perte de PTEN, pourrait avoir une valeur prédictive de résistance au trastuzumab selon que la maladie est macro ou microscopique.
  • En clinique, l’évérolimus, inhibiteur de mTORC1, n’a pas fait la preuve de son efficacité en association avec un cytotoxique et le trastuzumab.
  • L’efficacité de l’évérolimus pourrait cependant être prédite par la perte de PTEN ou la forte expression de pS6 et être plus significative pour les tumeurs HER2+/RH− que pour les tumeurs HER2+/RH+.

Le pronostic des patientes atteintes d'un cancer du sein HER2+ (Human Epidermal growth factor Receptor 2-positive), notamment métastatique, s’est indéniablement amélioré ces dernières années, grâce aux différents traitements anti-HER2. Cependant, il existe des résistances, secondaires le plus souvent, et parfois de novo. Dans des modèles précliniques, il apparaît que des altérations moléculaires activant la voie PI3K/AKT/mTOR peuvent expliquer ces résistances, constituant un argument anti-HER2 (trastuzumab).

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