Dossier

Tumeurs urologiques

À la suite des résultats de l'essai IMvigor 210, l'atézolizumab est devenu le premier inhibiteur de PD-L1 approuvé par la FDA dans les cancers urothéliaux avancés. Pour les cancers du rein métastatiques, les bénéfices en survie globale apportés à la fois par le cabozantinib et par le nivolumab après ITK anti-VEGFR constituent les points essentiels à mettre en exergue. Dans les tumeurs germinales non séminomateuses à mauvais pronostic, le schéma dose-dense de l'essai GETUG13 confirme sa position de nouveau standard pour les patients présentant une décroissance lente de leurs marqueurs tumoraux.

Dans les cancers de la prostate résistants à la castration métastatiques, les 2 études de phase III ont montré en termes de survie globale qu'une dose de 20 mg/m2 n'est pas inférieure à une dose de 25 mg/m2. Les mutations germinales et somatiques des gènes de réparation de l'ADN s'inscrivent comme de nouvelles cibles thérapeutiques importantes.


Concernant l'onco-urologie, cette édition du congrès américain en oncologie clinique a été riche en nouvelles avancées qui vont modifier nos pratiques pour les 4 principales tumeurs. Il était logique de commencer ce compte-rendu par les cancers urothéliaux, avec les résultats positifs concernant l'atézolizumab, un anticorps anti-PD-L1, dans le traitement des formes avancées ou métastatiques qui viennent de conduire à son agrément par la Food and Drug Administration (FDA).

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