Dossier

Maladies auto-immunes et systémiques : sclérodermie systémique, syndrome de Gougerot-Sjögren et lupus érythémateux systémique

  • L'anabasum améliore l'évolution de la sclérodermie systémique en inhibant l'inflammation et en faisant régresser la fibrose.
  • L'utilisation “intensive” de rituximab permet une amélioration de plusieurs marqueurs d'activité de la sclérodermie.
  • L'anticorps monoclonal anti-CD40, CFZ533, améliore l'activité globale chez les patients atteints du syndrome de Sjögren.
  • L'ustékinumab, en ciblant l'IL-12/23, permet l'obtention d'une réponse SRI-4 chez un nombre significativement plus important de patients lupiques qu'un placebo, avec un profil de tolérance comparable.
  • L'administration de bélimumab après un cycle de rituximab permet une diminution de l'activité de la maladie chez des patients lupiques pourtant réfractaires aux traitements conventionnels.

Riche actualité thérapeutique cette année dans les connectivites, avec des travaux dans la scléro­dermie systémique, le syndrome de Sjögren et le lupus systémique. Les résultats présentés au cours du congrès sont passionnants, avec des cibles thérapeutiques diverses et variées, et ­quelquefois très originales, comme l'anabasum, qui permettrait une évolution favorable de l'inflammation mais aussi de la fibrose dans la sclérodermie. Dans le lupus, on retrouve une association des 2 biothérapies les plus souvent utilisées dans cette indication, le rituximab et le bélimumab et, plus surprenant,…

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Liens d'intérêt

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Chugai, Pfizer, Lilly, AstraZeneca, AbbVie, Nordic Pharma, Medac, GSK, BMS, UCB, Janssen.