Dossier

Prévention du diabète : les estrogènes ont leur mot à dire !

  • L'implication métabolique de la voie des estrogènes connaît depuis quelques années un intérêt croissant car de nombreuses données cliniques et expérimentales ont démontré le rôle clé de ces hormones stéroïdes sexuelles dans le maintien de l'homéostasie glucidique.
  • L'administration d'estrogènes réduit de façon très significative l'incidence du diabète de type 2 en limitant l'accumulation de masse grasse et en préservant la sensibilité à l'insuline au niveau des tissus périphériques, mais également en exerçant des effets protecteurs directs sur le pancréas endocrine avec une amélioration de la fonction et de la survie des cellules .
  • Ces actions bénéfiques des estrogènes impliquent le récepteur alpha des estrogènes (ER), qui représente donc une cible thérapeutique pertinente.
  • Le développement de modulateurs sélectifs du ER mimant ces actions protectrices vis-à-vis de la sensibilité à l'insuline et de l'insulinosécrétion, tout en étant dénués d'effets prolifératifs sur les cibles utérines et mammaires, permettrait d'ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques pour la prévention et le traitement du diabète de type 2.

Un faisceau d'arguments épidémiologiques, cliniques et expérimentaux plaide désormais en faveur d'un eff et bénéfique des estrogènes sur l'homéostasie énergétique et plus spécifiquement sur le métabolisme glucidique. Dans cette brève revue, nous revenons sur les principales données justifiant l'intérêt de mieux définir le potentiel de la voie des estrogènes et, tout particulièrement, le rôle central du récepteur  des estrogènes (ER), qui constitue une nouvelle cible thérapeutique potentielle pour la prévention ou le traitement du diabète de type 2.

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