Mise au point

Prise en charge chirurgicale ou non de la rupture du ligament croisé antérieur : résultats et risque arthrogène

  • Toute lésion isolée du ligament croisé antérieur (LCA) ne nécessite pas systématiquement une reconstruction chirurgicale. L'instabilité fonctionnelle est le principal symptôme qui conduit à envisager une ligamentoplastie. L'objectif de la prise en charge d'un LCA rompu est de contrôler l'instabilité, soit par la ligamentoplastie, soit par un reconditionnement musculaire optimal, et de limiter ainsi le risque de lésion méniscale secondaire. Le risque arthrogène existe, quelle que soit la solution thérapeutique choisie.

La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est une lésion traumatique fréquente du genou, avec une incidence estimée en France à 75 cas pour 100 000 habitants par an, soit près de 50 200 ruptures en 2012 et 32 540 ligamentoplasties réalisées, selon le rapport de l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) concernant l'analyse de l'activité hospitalière en 2012. Aux États-Unis, l'incidence est estimée à 200 000 cas par an. Environ 100 000 ligamentoplasties y sont réalisées chaque année (1, 2). Dans une étude scandinave,…

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