Mise au point

SLA ou autre neuropathie motrice : s'orienter devant un syndrome moteur périphérique

Sans chercher à dresser une liste exhaustive des diagnostics différentiels de la SLA, l'objectif de cette mise au point est de donner au clinicien confronté à un patient présentant un syndrome moteur périphérique isolé quelques clés du raisonnement clinique et neurophysiologique, guidant la réalisation d'examens complémentaires ciblés et lui permettant de se déterminer rapidement pour l'hypothèse diagnostique d'une SLA ou pour d'autres neuropathies motrices aux pronostics moins péjoratifs, voire accessibles à un traitement effectif.


Devant un trouble moteur d'allure périphérique, ou syndrome moteur périphérique (SMP), s'insinue volontiers la crainte pour le clinicien que ce trouble puisse traduire une sclérose latérale amyotrophique (SLA) débutante, en particulier lorsque l'électroneuromyogramme (ENMG) confirme l'implication du neurone moteur périphérique (NMp). Suivant les critères diagnostiques en vigueur, le diagnostic de SLA ne peut théoriquement être retenu qu'en cas de coexistence de signes cliniques d'atteinte du neurone moteur central (NMc) associés à l'atteinte du NMp (1). Mais il n'est pas…

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