Mise au point

La stimulation sans sonde

  • Depuis la fin des années 1950, c'est le boîtier couplé à une ou plusieurs sondes reliées au muscle cardiaque par voie endocavitaire qui était la référence. Mais la sonde s'est révélée être le problème principal, d'où le développement de la stimulation sans sonde.
  • Les premières implantations ont eu lieu en Europe, et particulièrement en France, dans notre centre, en 2013.
  • La stimulation VVIR concerne 25 % des patients implantés. Cette technologie va remplacer la stimulation simple chambre conventionnelle. On peut espérer le développement de systèmes double chambre dans les 5 ans.
  • Nous attendons également l'association du défibrillateur sous-cutané et d'un stimulateur sans sonde pour assurer la stimulation antitachycardique et la stimulation antibradycardique, qui ne sont pas possibles avec ce type de DAI.

Depuis les premières implantations de stimulateurs cardiaques à la fin des années 1950, c'est l'association d'un boîtier et d'une ou plusieurs sondes reliées au muscle cardiaque par voie endocavitaire qui était la référence absolue. Pourtant, très tôt, en stimulation cardiaque, la sonde s'est révélée être la partie vulnérable du système, poussant les industriels et les rythmologues à imaginer des systèmes supprimant la sonde, tels les stimulateurs sans sonde. Il s'agit d'une révolution technologique en rythmologie, et ce n'est que le début…

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