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Facteurs pronostiques de réponse au traitement par implant de dexaméthasone chez des patients naïfs atteints d’œdème maculaire diabétique

D'après Lereuil T et al., abstr. 216, actualisé

Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique française (cohorte de l’étude NAVEDEX). Au total, 129 yeux (107 patients) présentant un œdème maculaire diabétique naïfs de traitement intravitréen ont été inclus. Le critère de jugement principal était l’acuité visuelle (AV). Une analyse multivariée a été réalisée. Le suivi moyen a été de 17 mois, avec 25 % des patients suivis plus de 2 ans. L’AV initiale moyenne était de 54 lettres ETDRS, l’épaisseur maculaire centrale initiale moyenne de 476 µm ; 46 % des yeux étaient phaques et 54 % pseudophaques. Le gain moyen d’AV à 2 ans était de +7 lettres. La présence d’une altération de la ligne des photorécepteurs, de points hyperréflectifs ou de DRIL (Disorganization of Retinal Inner Layers) était significativement associée à une AV finale plus basse (figure 1)SFO-216-Diapositive0.PNG, mais pas au gain d’AV (figure 2). Les autres facteurs (statut cristallinien, liquide sous-rétinien, exsudats centraux, antécédent de laser focal, panphotocoagulation rétinienne complète) n’étaient significativement associés ni à l’AV finale ni au gain d’AV (figure 2).SFO-2016-Diapositive1.PNG

En conclusion, les critères anatomiques, DRIL, altération de la ligne des photorécepteurs, présence de points hyperréflectifs, sont associés à une AV finale plus basse, mais pas au gain d’AV. Les patients présentant ces lésions à l’OCT tirent donc aussi un bénéfice des injections.


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