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Les bras m’en tombent…
La 4-aminopyridine (Fampyra®), bloqueur des canaux potassiques, améliore la vitesse de marche chez les patients avec une SEP et porteurs d’un handicap moteur des membres inférieurs. D’autres effets bénéfiques ont été constatés sur la diplopie, les fonctions cognitives ou visuelles. Et sur la motricité des membres supérieurs ?
À partir d’une étude monocentrique en double aveugle contre placebo de type crossover incluant des patients SEP avec une forme progressive (n = 64), le bénéfice de la PR-fampridine sur les fonctions des membres supérieurs a été évalué avec l’échelle 9HPT et le Jebsen-Taylor Hand Function Test (JTT), ainsi que des échelles d’autoévaluation de handicap touchant les membres supérieurs (DASH, AMSQ). Aucun bénéfice sur ces échelles statistiquement significatif n’a été observé entre le groupe traité et le groupe placebo. Néanmoins, 11 % des patients sous PR-fampridine contre 3 % du groupe placebo montraient un bénéfice du traitement vis-à-vis du JTT (≥ 20 % d’amélioration).
Cette discordance interpelle : pourquoi les fonctions motrices des membres supérieurs seraient moins répondeuses au traitement par 4-aminopyridine que les membres inférieurs ? Simplement un problème métrologique ?