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L’épidémie des inhibiteurs de kinases : inhibition de la tyrosine kinase 2 dans le rhumatisme psoriasique
Voici un nouvel inhibiteur de kinases dans le rhumatisme psoriasique au nom barbare de deucravacitinib. Il s’agit d’un inhibiteur sélectif de la tyrosine kinase 2 qui va principalement bloquer les voies des IL-23 et IL-22, d’où son développement dans le rhumatisme psoriasique.
Après un essai de phase II positif dans le psoriasis en plaques, l’objectif de cette nouvelle étude de phase II, randomisée, multicentrique, contrôlée contre placebo, était de déterminer l’efficacité et la tolérance du deucravacitinib dans le rhumatisme psoriasique.
Une méthodologie très classique avec pour critère de jugement principal la réponse ACR 20 à la semaine 16 chez des patients atteints d’un rhumatisme psoriasique selon les critères CASPAR, évoluant depuis plus de 6 mois, et en réponse inadéquate à au moins 1 DMARD synthétique et/ou AINS et/ou corticoïde ou à 1 anti-TNF.
203 patients ont été inclus : 70 ont reçu du deucravacitinib 6 mg/j, 67 du deucravacitinib 12 mg/j et 66, un placebo. Le DAS 28 initial était en moyenne de 5,1, avec 11,3 synovites et un PASI à 8. La moitié des patients recevaient du méthotrexate et 15,8 % avaient déjà reçu un anti-TNF.
À 16 semaines, le deucravacitinib augmentait significativement la réponse ACR 20 (figure) mais aussi les réponses ACR 50 et ACR 70. La réponse était meilleure dans les groupes deucravacitinib, y compris chez les patients déjà exposés à un anti-TNF ou en surpoids. Le deucravacitinib était également supérieur au placebo sur l’ensemble des critères secondaires (score de qualité de vie, score enthésitique, fatigue, rémission, PASI...). Il semblait exister un effet-dose, mais aucun test statistique n’était présenté.
En termes de tolérance, la fréquence des effets indésirables était supérieure sous deucravacitinib : 65,7 % aux 2 doses versus 42,4 % dans le groupe placebo. Il s’agissait d’effets indésirables légers ou modérés (infections ORL, céphalées, éruptions cutanées). Il n’existait pas de différence en termes d’effets indésirables graves, notamment d’infections sévères, de zonas ou d’événements thrombotiques.
Voici donc un nouveau traitement très prometteur dans le rhumatisme psoriasique ! Notons qu’il est en développement aussi dans le psoriasis cutané (phase III) et en phase II dans le lupus (avec ou sans néphrite), la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Il ne nous manque plus qu’un nom plus simple à retenir !
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