Editorial

Éditorial : Faut-il se préoccuper du vécu émotionnel des étudiants en médecine ?

Le film Hippocrate rencontre un succès inattendu. En le voyant, on comprend que, à l’hôpital, l’expression du vécu émotionnel des internes et des médecins n’a pas de place et serait même dans une certaine mesure déplacée. Pour les plus jeunes, la salle de garde joue ou plutôt jouait le rôle de soupape, l’hyperbole sexuelle y défiait la mort. L’ancien modèle relationnel était celui du paternalisme, infantilisant le malade “pour son bien”. Ce modèle offrait en même temps l’avantage de protéger le médecin, par définition bienfaisant. Les temps ont changé. Aujourd’hui,…

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