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Associer pour mieux cibler le clone chez les naïfs… essai à transformer !
Pour la prise en charge des myélofibroses (MF), la place centrale des inhibiteurs de JAK2 est de plus en plus considérée comme l’un des composants des associations testées, en particulier en cas de réponse suboptimale en monothérapie. Parmi les associations présentées ce jour, les résultats de l’ajout raisonné de navitoclax au ruxolitinib dans les MF naïves de traitement (étude REFINE) par inhibiteur de JAK2 semblent très prometteurs à différents niveaux. En effet, les 32 patients inclus dans l’étude, dont près de 60 % présentaient des mutations de haut risque (ASXL1, EZH2, SRSF2, etc.) associées aux mutations driver (JAK2, CALR, MPL), ont tous, à un moment donné du traitement (figure 1), obtenu une réponse sur le volume de la rate (SVR > 35 %).
Avec une médiane de suivi de près de 10 mois au cours de l’étude et une durée médiane de traitement de près de 38 semaines, les auteurs ont également évalué la réponse sur la fibrose médullaire avec une diminution d’un grade de fibrose dans 28 % des cas.
En conclusion, cette combinaison bien tolérée par les patients induit donc une réponse durable sur la rate de manière particulièrement intéressante chez les patients présentant des mutations de haut risque en associant réponse clinique, biologique et moléculaire suggérant un ciblage du clone pathologique dans une grande majorité des cas (figure 2). Ces résultats positifs très encourageants seront à confirmer au cours de l’essai TRANSFORM-1 qui débute bientôt…