55e Congrès américain en oncologie clinique
Chicago, 31 mai - 4 juin 2019
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Un essai de phase II avec le durvalumab pour les patients infectés par le VIH dans les tumeurs solides
Le durvalumab (anti-PD-L1) est actuellement approuvé dans le traitement de consolidation des CBNPC stables après radiochimiothérapie exprimant ≥ 1 % de PD-L1 et le traitement des cancers de la vessie. Comme les patients atteints du VIH sont exclus des essais cliniques, il n'existe aucune donnée sur l'innocuité du durvalumab et son efficacité dans cette population.
L’étude DURVAST est un essai clinique multicentrique ouvert de phase II évaluant l'innocuité et la faisabilité du traitement par durvalumab à la dose de 1 500 mg toutes les 4 semaines chez des patients infectés par le VIH atteints de tumeurs solides. Les critères d'évaluation secondaires comprennent des analyses de l'activité antitumorale en termes de taux de réponse objective et de durée de la réponse (DOR). Une sous-étude translationnelle comprend l'évaluation du contrôle immunovirologique et des interactions médicamenteuses avec les antiviraux.
Vingt patients infectés par le VIH atteints de tumeurs solides à un stade avancé ont été inclus dont 14 CBNPC (70 %) et 1 CPC. Huit patients étaient traités en première ligne (40 %) et les autres de la deuxième à la quatrième ligne. Aucun patient n’a interrompu son traitement antirétroviral ; la charge virale est restée indétectable et les CD4 ≥ 200/mm3. Aucun effet indésirable grave lié au durvalumab n'a été signalé. Huit patients (40 %) ont présenté des effets indésirables liés au médicament (tous de grade 1-2), comprenant de la diarrhée (15 %), des éruptions cutanées (15 %), des nausées (15 %) et de l’asthénie (10 %). La meilleure réponse comprenait : une réponse partielle chez 5 (25 %) patients dont 4 atteints de CBNPC (4/14 ; 29 %), une stabilité chez 4 (20 %), dont 3 présentant un CBNPC (21%) et une progression chez 11 (55 %) patients. Au moment de la collecte des données, 8 patients (40 %) étaient restés sous traitement pendant une période médiane de 10,5 mois (6-19). La DOR médiane n'a pas été atteinte (1-19 m+). L'étude DURVAST démontre l'innocuité du durvalumab chez les patients infectés par le VIH atteints d’un cancer et suggère un excellent profil de tolérance. L’étude IFCT-CHIVA-2 évaluant le nivolumab en deuxième ligne de traitement d’un CBNPC chez des patients atteints du VIH doit continuer à inclure pour répondre aux besoins de cette population.
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