• Avec le soutien institutionnel de
    Roche

ALEX : données finales à 5 ans

D'après Peters S et al., abstr. 9518, actualisé

Les données finales et matures de l’étude de phase III ALEX comparant l’alectinib (ALC) au crizotinib (CRZ) dans les CBNPC ALK+ non traités, avancés/métastatiques ont été publiées avec une médiane de survie globale (SG) de 34,8 mois (IC95 : 17,7-NA) dans le bras ALC, contre 10,9 mois (IC95 : 9,1-12,9) dans le bras CRZ (HR = 0,43 ; IC95 : 0,32-0,58). Les données de SG sur 5 ans avec un suivi supplémentaire de 12 mois ont été présentées en poster discussion. Les patients atteints d’un CBNPC de stade IIIB/IV ALK+, ECOG PS 0-2 et n’ayant pas reçu de traitement systémique préalable ont été randomisés 1:1 entre ALC 600 mg 2/j (n = 152) ou CRZ 250 mg 2/j (n = 151). Les métastases asymptomatiques du SNC au diagnostic étaient autorisées. La SG était un critère d'évaluation secondaire et aucun test statistique formel n'était prévu.

La durée médiane de suivi était de 48,2 mois avec ALC versus 23,3 mois avec CRZ. Les données sur la SG restent immatures (événements : 37 % ; HR stratifié = 0,67 ; IC95 : 0,46-0,98) ; la SG médiane avec CRZ était de 57,4 mois (IC95 : 34,6-NE) et non encore estimable avec ALC. Le taux de survie à 5 ans était de 62,5 % (IC95 : 54,3-70,8) avec ALC, contre 45,5 % (IC95 : 33,6-57,4) avec CRZ. Pour les patients ayant des métastases du SNC au diagnostic, le HR pour la SG était de 0,58 (IC95 : 0,34-1,00) et de 0,76 (IC95 : 0,45-1,26) pour ceux sans métastases du SNC. L'avantage de l’ALC par rapport au CRZ sur le plan de la SG était généralement cohérent dans tous les sous-groupes. Compte tenu de la durée de traitement plus longue pour l’ALC (28,1 mois) que dans l’analyse précédente (27,7 mois), le profil de sécurité de l’ALC reste fiable ; aucun nouveau signal n’a été observé. 35 % des patients sous ALC sont encore sous traitement, contre 9 % de ceux sous CRZ. Chez les patients avec au moins 1 traitement post-progression connu (ALC : 32,2 % ; CRZ : 45,7 %), le lorlatinib a été le plus souvent administré après l’ALC en 1re ligne (7,2 %), comparé au céritinib après CRZ en 1re ligne (15,2 %). La puissance d’efficacité des nouvelles thérapeutiques anti-ALK nous offre la possibilité d’avoir non seulement des actualisations de données à 5 ans, mais encore des données non matures pour la SG, ce qui nous permet d’attendre la perspective d’une nouvelle actualisation à 6 ans…

breve_9518-1.PNG
breve_9518-2.PNG

Découvrez nos publications