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Thématique : Carcinome hépatocellulaire

Brève(s) (6)


Donafénib : mieux, mais trop tard…

  • Dr Denis SMITH
carcinome-hepatocellulaire
D’après Bi F et al., abstr. 4506, actualisé
La suprématie du sorafénib en première ligne de traitement palliatif du carcinome hépatocellulaire est désormais doublement terminée ! Les résultats de l’étude IMbrave150 publiée en mai 2020 (Finn et al. N Engl J Med), démontrant la supériorité très significative de la combinaison atézolizumab + bévacizumab sur le sorafénib, vont conduire à reléguer les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) aux lignes ultérieures. Et dans la présente étude de phase III chinoise chez 668 patients (90 % avec infection virale B), le sorafénib est supplanté par le donafénib en tolérance et en survie globale (figures), permettant de considérer désormais cette nouvelle molécule comme l’ITK de référence dans cette indication.

Apatinib : un acteur de seconde ligne dans le carcinome hépatocellulaire (CHC)

  • Dr Denis SMITH
carcinome-hepatocellulaire
D’après Li Q et al., abstr. 4507, actualisé
L’apatinib, inhibiteur de tyrosine kinase anti-VEGFR2, a montré une certaine activité en phase II en 1re ligne dans le CHC (Qin et al. J Clin Oncol 2014). Cette étude de phase III chinoise, en double aveugle contre placebo, l’a évalué cette fois-ci en 2e ligne chez 400 patients avec CHC avancé, Child Pugh < 7, ECOG 0-1, prétraités par sorafénib (40 %) et/ou chimiothérapie (77 %).L’étude est positive en termes de taux de réponse (10 versus 1,5 % ; p < 0,001), survie sans progression (4,5 versus 1,9 mois ; HR = 0,471 ; p < 0,0001) (figure 1) et survie globale (8,7 versus 6,8 mois ; HR = 0,785 ; p = 0,0476) (figure 2). Ces résultats étaient toutefois non significatifs pour le sous-groupe de patients prétraités par sorafénib. Seuls 37 et 43 % des patients ont reçu des traitements ultérieurs dont 3 % une…

Durvalumab-trémélimumab : l’union fait la force

  • Dr Denis SMITH
carcinome-hepatocellulaire
D’après Kelley RK et al., abstr. 4508, actualisé
Cibler les points de contrôle de l’immunité est désormais la voie de recherche la plus prometteuse dans le traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé. Les anti-CTLA-4, modulateurs précoces de l’activation lymphocytaire, combinés aux anti-PD-L1 optimisent la réponse immunitaire antitumorale. Cette étude de phase II randomisée à 4 bras a comparé le trémélimumab (anti-CTLA-4) et le durvalumab (anti-PD-L1) seuls à la combinaison d’une dose unique de trémélimumab (75 ou 300 mg) suivie par une injection toutes les 4 semaines de durvalumab (figure 1).Ont été inclus 332 patients (moins de 50 % d’origine asiatique) avec CHC avancé après progression ou intolérance au sorafénib en 1re ligne, ayant majoritairement une cirrhose Child A d’origine virale B ou C (60 % des cas). La tolérance apparaît favorable, la…

Chimio-embolisation : qui sera le PRESIDENT ?

  • Dr Denis SMITH
carcinome-hepatocellulaire
D’après Ikeda M et al., abstr. 4518, actualisé
La chimio-embolisation sélective est un des piliers du traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC) localisé sur foie cirrhotique, permettant un contrôle local optimal au prix d’une morbidité limitée. Les études de phase II antérieures n’ont pas permis de conclure à la technique radiologique optimale d’embolisation des artères segmentaires ou sous-segmentaires vascularisant la lésion, entre la chimio-embolisation conventionnelle lipiodolée (TACE) avec épirubicine et l’utilisation de billes chargées d’épirubicine (Drug Eluting Beads, DEB-TACE). L’objectif principal de l’étude randomisée PRESIDENT était de comparer les 2 techniques, avec pour critère principal le taux de réponse complète (mRECIST par TDM ou IRM, en revue centralisée) 3 mois après la procédure.Au total, 200 patients ont été inclus, d’âge médian…

Pembrolizumab plus lenvatinib : un challenger ?

  • Dr Denis SMITH
carcinome-hepatocellulaire
D’après Zhu A et al., abstr. 4519, actualisé
Le traitement systémique de 1re ligne du carcinome hépatocellulaire (CHC) non résécable connaît une évolution fulgurante, avec notamment les résultats extrêmement significatifs de la combinaison atézolizumab + bévacizumab, illustrant la coopération fructueuse d’un agent antiangiogénique et d’un inhibiteur de checkpoint de l’immunité (Finn et al. N Engl J Med 2020).Les résultats de l’étude de phase Ib du lenvatinib (8 ou 12 mg/j selon la surface corporelle) associé au pembrolizumab (200 mg tous les 21 jours) confirment la synergie d’action de ces 2 voies thérapeutiques. Au total, 104 patients avec CHC non résécable non prétraités, Child-Pugh < 7, avec une extension vasculaire ou extrahépatique dans 62 % des cas ont été inclus. L’imagerie a été revue par un comité indépendant. Une toxicité de grade ≥ 3 a été…

Intérêt de l’ADN tumoral circulant sous atézolizumab-bévacizumab

  • Dr Denis SMITH
carcinome-hepatocellulaire
D’après Hsu CH et al., abstr. 3531, actualisé
L’ADN tumoral circulant (ADNtc), un des biomarqueurs les plus prometteurs du moment a donné lieu à une étude originale, basée sur l’élaboration d’une signature génomique personnalisée pour chaque patient, en partant des biopsies de la tumeur et permettant de  monitorer l’ADNtc dans le plasma à différents temps du traitement (figure 1). La faisabilité est confirmée chez 47 parmi 48 patients (96 %) traités par atézolizumab + bévacizumab, avec une quantification reflétant le volume tumoral (p < 0,03)  et une cinétique de disparition qui semble bien corrélée à l’efficacité clinique de la combinaison (HR = 12 [1,7-93], p < 0,00029).
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