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CISGEM plus immunothérapie : l’arme fatale dans les cancers biliaires ?

D’après Oh DY et al., abstr. 4520, actualisé

La combinaison cisplatine-gemcitabine (schéma CISGEM) est le standard de 1re ligne dans les les cancers biliaires avancés (Valle J, et al. NEJM 2010). Toutefois, la médiane de survie globale (SG) reste inférieure à 1 an. Les études pécoces d’immunothérapie ont donné des réusltats encourageants chez certains patients, et les combinaisons de chimiothérapie et d’immunothérapie ont un bon rationnel.

Cette étude de phase 2 a évalué une combinaison de chimiothérapie (CISGEM) et de durvalumab (1120 mg toutes les 3 semaines) seul ou associé au trémélimumab (75 mg toutes les 3 semaines, maximum 4 doses), en 1re ligne de traitement de patients sud-coréens avec cancer biliaire avancé. Le critère de jugement principal était le taux de réponse objective (RO).

L’étude a enrôlé 121 patients : 30 dans une cohorte « biomarqueurs », traités par CISGEM, durvalumab et trémélimumab, 45 dans une cohorte CISGEM-durvalumab (cohorte B) et 46 dans une cohorte CISGEM, durvalumab et trémélimumab (cohorte C). Le taux de RO a été de 50 % dans la cohorte BMC, et a atteint 73 % dans chacune des deux autres cohortes. La durée médiane de réponse a a atteint 11,0 mois dans la cohorte BMC, 9,8 mois dans la cohorte B et 9,1 mois dans la cohorte C. La survie sans progression médiane a été de 13,0, 11,0 et 11,9 mois dans les cohortes BMC, B et C respectivement. La SG médiane a été de 15,0, 18,1 et 20,7 mois, respectivement. La toxicité de grade 3-4 a été principalement la neutropénie (50,4 %), l’anémie (35,5 %) et la trhombopénie (16,5 %). Il n’y a eu aucun décès toxique. Les études biologiques n’ont pas permis d’identifier un biomarqueur prédicitf significatif.

La combinaison CISGEM-durvalumab est actuellemnt comparée au CISGEM dans l’étude de phase 3 TOPAZ-1.



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