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Pas besoin d’anthracyclines en néoadjuvant dans les tumeurs HER2+ ?

D’après Van der Voort A et al., abstr. 501, actualisé

L’essai TRAIN2 comparait en situation néoadjuvante chez des patientes porteuses d’une tumeur HER2 amplifiée 9 cycles d’une chimiothérapie exclusivement par paclitaxel et carboplatine associée un double blocage anti-HER2 (pertuzumab et trastuzumab) à une séquence FEC90 3 cycles puis 6 cycles de paclitaxel-carboplatine, le tout avec les 2 anticorps.

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Les premiers résultats de l’étude avaient été publiés en 2018 montrant un taux élevé et similaire de réponse histologique complète dans les 2 bras de traitement (68 et 67 %, respectivement) [1]. Les auteurs de cette étude multicentrique hollandaise ont présenté les résultats à 3 ans en survie sans événement et survie globale qui sont également comparables entres les 2 bras (93,5 et 92,7 % à 3 ans en SSE) et (98,2 et 97,7 % de SG).

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Quels que soient les facteurs pronostiques des patientes, le bénéfice était identique entre les 2 bras.

Dans le bras sans anthracyclines, le taux de neutropénies fébriles était moindre (1 contre 10 %), de même que le taux de baisse significative de la fraction ventriculaire gauche (3 contre 8 %, p = 0,044).

En conclusion, dans cet essai, une chimiothérapie sans anthracyclines avec un double blocage antiHER2 est tout aussi efficace qu’une séquence avec double blocage comportant trois cycles d’anthracyclines et permet de limiter la toxicité.


Références

[1] van Ramshorst MS, Lancet Oncol 2018, 19(12):1630-1640.


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