Dossier

Activité physique et diabète de type 2

  • L 'activité physique (AP) régulière (une séance toutes les 48 à 72 heures) fait partie intégrante du traitement du diabète de type 2 en complément des mesures diététiques et des traitements.
  • L 'AP diminue la résistance à l'insuline, car elle améliore la circulation, l'oxydation lipidique et diminue la lipotoxicité, l'inflammation de bas grade et le stress oxydant associés aux dépôts de graisse ectopique, et pourrait réguler l'autophagie et le stress du réticulum endoplasmique.
  • L'AP diminue le risque cardiovasculaire et en particulier la neuropathie cardiaque autonome ainsi que les comorbidités.
  • Il n'existe pas de type d'exercice efficace univoque. Des recommandations trop générales imposent d'envisager des programmes individualisés au service du traitement d'anomalies spécifiques associées au diabète de type 2.

Le diabète de type 2 (DT2) [90 % des cas] est une cause importante de mortalité précoce, de morbidité cardiovasculaire (CV), de cécité, de maladies rénales, neurologiques et d'amputation. Il résulte de la combinaison d'une insulinorésistance (IR) des cellules et d'une compensation inadaptée de la sécrétion d'insuline. Il est associé à bon nombre d'anomalies physiopathologiques qui peuvent être en partie corrigées par un exercice musculaire régulier adapté.

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