Dossier

Dysphorie de genre : la place de l'endocrinologue

  • La prise en charge des personnes transsexuelles en France a débuté dans les années 1970 et s'est progressivement structurée pour mettre en place plusieurs équipes multidisciplinaires. Depuis 2010, grâce à la création de la SoFECT (Société française d'études et de prise en charge du transsexualisme), ces équipes travaillent en réseau et partagent leur expérience pour collaborer et améliorer la prise en charge globale des personnes. Depuis 2013, la prise en charge des enfants et des adolescents se développe au sein d'équipes pédiatriques spécialisées. Parallèlement à cette évolution médicale, il existe une évolution sociétale qui conduit à englober le transsexualisme dans une entité plus large, la dysphorie de genre, nécessitant de bien évaluer les personnes prises en charge, dont les demandes et les attentes diffèrent. La prescription de l'hormonothérapie fait l'objet de recommandations, qu'il s'agisse de l'instauration du traitement après évaluation psychiatrique et décision collégiale, ou des modalités de celui-ci et de son suivi. Le suivi à long terme est indispensable pour évaluer les bonnes pratiques.

La prise en charge endocrinologique des personnes ayant une dysphorie de genre ne se limite pas à la “simple prescription” de l'hormono­thérapie mais s'inscrit dans la globalité de leur prise en charge. Il est donc important que l'endocrinologue ait toutes les informations nécessaires pour accompagner et aider ces personnes dans les différentes étapes de leur transition.Diagnostic et parcours de soin Comme cela est recommandé par la WPATH (World Professionnal Association for Transgender Health) et par la SoFECT (Société française d'études et de prise en charge du transsexualisme), la prise en…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.