Dossier

Les pseudohypoparathyroïdies, un spectre de pathologies à reconsidérer d'un oeil nouveau

  • Le terme de pseudohypoparathyroïdie (PHP) regroupe un spectre de pathologies dont le défaut moléculaire est un élément de la voie de signalisation du récepteur de la parathormone (PTH/PTHrP).
  • La classification actuelle des PHP ne reflète ni les bases moléculaires des pathologies ni l'extrême diversité clinique des patients.
  • L 'association de plusieurs résistances à des hormones dont les récepteurs sont couplés aux protéines G (RCPG) doit faire évoquer une anomalie de la voie de signalisation RCPG/Gsa/AMPc/PKA.
  • Les ossifications ectopiques sous-cutanées sont pathognomoniques des mutations de GNAS1.
  • Le diagnostic d'une résistance à la PTH doit faire réaliser une enquête étiologique moléculaire poussée.

La parathormone (PTH) est une hormone peptidique dont le rôle essentiel est de maintenir la calcémie à une concentration située entre 2,20 et 2,65 mmol/l. Les défauts de sécrétion ou d'action de la PTH ont pour conséquence une hypocalcémie, une hyperphosphatémie et une augmentation de la réabsorption tubulaire du phosphate. La PTH agit sur ses tissus cibles (rein, os) en se liant à son récepteur, le PTHR1, également dénommé récepteur PTH/PTHrP. Le PTHR1 appartient à la famille des récepteurs membranaires à 7 domaines transmembranaires couplés aux…

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