Dossier

Leucémies aiguës lymphoblastiques de l'adolescent et du jeune adulte

Dans la population des adolescents et jeunes adultes (AJA), l'incidence des leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL) est plus faible que chez l'enfant ou chez l'adulte plus âgé. La biologie des LAL a des caractéristiques qui lui sont propres, à mi-chemin entre celles retrouvées chez l'enfant et l'adulte, et notamment une fréquence accrue de formes résistantes apparentées aux LAL Ph-positives qui pourraient bénéficier de thérapeutiques ciblées. Après que de nombreuses études ont montré une meilleure survie des adolescents dans les protocoles pédiatriques, les approches thérapeutiques pédiatriques − ou inspirées des protocoles pédiatriques − se sont développées avec succès chez l'adulte jeune, faisant rediscuter les indications d'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Cette population nécessite une prise en charge spécifique, qui prend notamment en compte les problèmes d'hypofertilité, de compliance au traitement et de suivi des effets indésirables au long cours.


L'incidence des leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL) diminue nettement de l'enfance à l'adolescence et chez le jeune adulte, âge auquel elle rejoint celle des leucémies aiguës myéloïdes. Si les leucémies aiguës comptent pour près d'un tiers des cancers de l'enfant, elles ne représentent plus que 13 % des cancers de l'adolescent et 8 % de ceux du jeune adulte.

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N. Boissel déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.