Les leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL) sont un des cancers de l'enfant qui se guérit le mieux, avec une survie globale de 90 % dans les pays les plus privilégiés. Ce résultat a été obtenu au prix d'une intensité croissante d'approches thérapeutiques toxiques : chimiothérapie intensive en première ligne et transplantation de cellules souches hématopoïétiques, cette dernière étant le plus souvent réalisée en deuxième ligne.
Les rechutes restent cependant difficiles à prévoir et à traiter. La biologie s'est complexifiée, conduisant à comprendre la LAL comme un phénotype résultant de différentes mutations somatiques qui surviennent sur un fond de variants génétiques hérités. Cette complexité est amplifiée par l'existence de sous-clones leucémiques qui peuvent être sélectionnés par le traitement. Il existe enfin des variations génétiques qui contribuent à des différences interindividuelles dans l'efficacité et la toxicité des médicaments.
Certains des défis actuels liés à l'âge au diagnostic, à l'existence d'un terrain constitutionnel, à la pharmacogénétique, à la biologie particulière de la maladie, à une réponse insuffisante au traitement initial, à la recherche de traitements moins toxiques dans un contexte émergent de thérapies ciblées sont présentés dans cet
article.
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A. Baruchel n’a pas précisé ses éventuels liensd’intérêts.