Dossier

Prise en charge pratique d'un traitement par vénétoclax

L'instauration et le suivi d'un traitement par vénétoclax, premier inhibiteur oral de la protéine BCL-2 de la famille des BH3-mimétiques, seul ou en association avec un anti-CD20 (rituximab et, dans le futur, obinutuzumab), répondent à des règles strictes qu'il faut appliquer pour éviter les risques de lyse tumorale, de neutropénie et d'infection. Une évaluation préthérapeutique complète est nécessaire. Dans cet article, les principales données des essais cliniques et des études en vraie vie sont détaillées, dont sont issus les algorithmes de prise en charge. Les situations cliniques où l'on peut proposer des schémas alternatifs sont discutées.


Le vénétoclax est employé en monothérapie en cas de contre-indication à l'ibrutinib en 1re ligne, uniquement en cas de délétion 17p et/ou de mutation TP53. Une AMM sera sans doute disponible d'ici 2021 en association avec l'obinutuzumab chez les patients inéligibles à un traitement par FCR. En cas de rechute, le vénétoclax peut être employé en monothérapie jusqu'à progression ou intolérance, après échec d'un inhibiteur du BCR (ibrutinib, R-idélalisib). Une toute nouvelle AMM l'autorise en combinaison avec 6 cycles de rituximab (R-vénétoclax, schéma de l'étude MURANO),…

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Liens d'intérêt

L. Ysebaert déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, AstraZeneca, Gilead, Janssen et Roche.