Dossier

Proliférations lymphoïdes non lymphomateuses après transplantation

  • Les lymphoproliférations post-transplantation (LPT) représentent l'un des cancers les plus fréquents après greffe d'organe ou de cellules souches hématopoïétiques. L'OMS reconnaît plusieurs formes de LPT : les formes de type lymphome, appelées LPT monomorphes (LPT-M), et les autres formes, dont l'aspect et les caractéristiques se différencient des lymphomes. Ces présentations non lymphomateuses comportent les LPT non destructrices (LPT-ND) (hyperplasie plasmocytaire, LPT de type mononucléose infectieuse et hyperplasie folliculaire floride) et les LPT polymorphes (LPT-P). Les LPT-ND sont presque toutes liées au virus d'Epstein-Barr (EBV). Elles sont polyclonales, localisées à l'oropharynx dans la moitié des cas et le plus souvent rencontrées en pédiatrie ; elles sont traitées initialement par la baisse de l'immunosuppression et/ou une chirurgie. Les LPT-P sont moins souvent liées à l'EBV. Elles sont souvent clonales, de localisation, de prise en charge et de pronostic identiques aux LPT-M.

Si les lymphoproliférations post-transplantation (LPT) représentent l'un des cancers les plus fréquents après greffe d'organe ou de cellules souches hématopoïétiques (CSH), leur prise en charge est essentiellement codifiée pour les formes mono­morphes, dont l'aspect histologique est celui de lymphomes non hodgkiniens. Les autres LPT, non lymphomateuses, sont plus rares et mal connues, et leur prise en charge n'est pas consensuelle. L'objectif de cet article est de présenter les connaissances actuelles les concernant, de la biologie au traitement.Classification et histologieL'OMS reconnaît plusieurs…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

S. Choquet déclare avoir des liens d’intérêts avec Janssen, Roche, Celgene, Sanofi, Sandoz, Amgen, Keocyte, Takeda, AbbVie, Biogaran, Novartis, Accord Health et Atara.