Dossier

Traitement du myélome multiple en rechute et réfractaire

  • Une inclusion dans un essai thérapeutique doit être proposée si une étude appropriée est disponible.
  • Une association triple jusqu'à progression semble donner les meilleurs résultats d'efficacité si le profil de tolérance est acceptable.
  • Une association double peut être considérée en fonction de l'évolution de la maladie et des souhaits du patient, de son âge et de son état général.
  • Les schémas triples IMiD-anti-CD38-dexaméthasone ou IMiDinhibiteur du protéasome-dexaméthasone sont les plus efficaces.
  • Une autogreffe peut être proposée chez les patients éligibles n'ayant pas eu une autogreffe en première ligne, ou ayant eu une réponse prolongée aprés une première autogreffe.
  • L'indication d'une allogreffe doit être discutée au cas par cas, elle est rarement posée, et doit entrer de préférence dans le cadre d'un essai clinique.
  • Même chez les patients ayant atteint une réponse de bonne qualité et prolongée, et avec une toxicité minimale après le traitement de première ligne, il faut éviter de réutiliser les mêmes molécules lors de la rechute suivante. Il est plutôt conseillé d'utiliser une classe différente de molécules, et de garder les molécules initiales pour la/les rechute(s) suivante(s).

Le myélome multiple (MM), maladie au pronostic effroyable il y a 20 ans − avec une médiane de survie autour de 33 mois (1) −, est devenue aujourd'hui pour certains patients une maladie chronique : la médiane de survie se situe entre 5 et 7 ans, et jusqu'à 20 % des patients survivent plus de 10 ans (2). Cependant, la guérison n'est pas encore acquise, et tous les patients − ou presque tous − vont rechuter. De nombreuses options de traitement sont heureusement maintenant disponibles dans le MM en rechute et réfractaire (MMRR), mais le choix de la…

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Liens d'intérêt

G. Fouquet déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. Les autres auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.